La création du GELD témoigne de la double volonté des pouvoirs publics, d’une part, de reconnaître officiellement la menace que constituent pour notre société les discriminations à raison de l’origine étrangère, réelle ou supposée et, d’autre part, de construire une politique publique dynamique de lutte et de prévention associant l’État, les partenaires sociaux et les associations. La composition du Conseil d’administration de l’institution reflète cette ambition puisqu’elle associe des représentants de l’administration, des partenaires sociaux et du monde associatif, dont la LDH. Le GELD étant depuis peu chargé du suivi du 114, le groupe de travail « lutte contre les discriminations » de la LDH a été associé à l’organisation de sessions de formation en région.