Cette conférence de presse était organisée par l’Anafé. Texte d’appel Dans une lettre adressée au Premier ministre, plusieurs organisations professionnelles et associations
Outre les conditions matérielles – manque d’hygiène, précarité -, les représentants des associations dénoncent le non respect des droits légalement prévus pour les étrangers retenus en zone d’attente, tels que l’accès à un interprète, à un médecin, la communication avec des personnes de leur choix et la possibilité de s’entretenir avec un avocat.
Les associations réclament un droit d’accès permanent et sans limitation (seulement sept associations sont habilitées à se rendre dans ces zones et ont droit chacune à huit visites par an), ainsi que l’organisation de permanences d’avocats dans les centres. Elles demandent au Premier ministre d’utiliser ses pouvoirs réglementaires pour assurer l’effectivité des droits des étrangers placés en zones d’attente.
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Amnesty International, section française – ACAT – ADDE – Anafé – Cimade – Comede – Droits d’urgence – Forum Réfugiés – GAS – GISTI – LDH – Médecins du Monde – MRAP – Ordre des avocats à la Cour de Paris – Syndicat des avocats de France – Syndicat de la magistrature