Appel relayé par le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (juillet) :
Hamma Hammami, porte-parole du PCOT (Parti communiste des ouvriers de Tunisie )et directeur du journal interdit El Badil, a subi tout au long des trois dernières décennies l’arbitraire du pouvoir tunisien que ce soit pendant l’ère Bourguiba ou celle de son successeur Ben Ali. Depuis le 27 février 1998, il est activement recherché par la police tunisienne et contraint de vivre dans la clandestinité. Il a été condamné par contumace le 14 juillet 1999 à 9 ans et 3 mois de prison pour des délits d’opinion.
Des militants démocrates et des défenseurs des droits humains en Tunisie se sont organisés en comité de soutien à H. Hammami pour exiger l’arrêt des poursuites à son encontre et le respect de ses droits civils et politiques.
Sa famille, privée de sa présence, est également l’objet d’une punition collective à travers toute sorte de tracasseries policières. Sa fille aînée Nadia qui n’a que 17 ans a entamé une grève de la faim pour protester contre cette situation, réclamer en son nom et au nom de ses sœurs leur droit à une vie familiale normale et la garantie des droits de leur père.
Nous vous invitons à rejoindre l’appel du comité de soutien à H. Hammami et celui de Nadia et ses sœurs en signant l’appel international, et en écrivant aux autorités tunisiennes pour exiger qu’il soit mis un terme à cette injustice.