La modification de la durée du mandat présidentiel, sur laquelle les Français sont appelés à se prononcer par voie de référendum, ne suffit pas, à elle seule, à satisfaire aux réformes dont nos institutions ont besoin.
Il appartiendra à chacun de se prononcer.
Le vote, dans quelque sens qu’il s’exerce, est le premier droit des citoyens. En revanche, si la LDH regrette que le vote blanc ou nul ne soit pas décompté pour déterminer la majorité, l’abstention ne saurait être la méthode adéquate pour déterminer son choix.
C’est pourquoi la LDH appelle chacun à voter, que le vote soit positif, négatif, ou encore blanc ou nul.
Paris, le 18 septembre 2000