A l’occasion de la 4e édition de l’Existrans, la LDH tient à apporter son soutien à cette manifestation.
Toute discrimination nous est insupportable quelle qu’en soit la victime. Derrière le rejet grivois ou moralisateur, c’est toujours un ordre moral qui se profile, c’est toujours le mépris de l’autre qui s’exprime.
La LDH revendique, avec d’autres associations, que soient réprimées, au même titre que toutes les discriminations, celles fondées sur l’identité sexuelle. Pour cette raison, depuis plusieurs mois, nous demandons que les dispositions en vigueur relatives à la lutte contre les discriminations soient complétées.
Mais cette seule action ne serait rien si en même temps une véritable politique de droit à la santé, élaborée en lien avec les associations concernées, n’était mise en œuvre afin notamment que chacune et chacun puisse bénéficier – dans des délais raisonnables – d’un suivi psychologique et d’un accès au traitement médical.
C’est là la responsabilité des pouvoirs mais aussi la responsabilité de tout le mouvement associatif : une femme, un homme, doivent être libres de choisir leur identité sexuelle et de la vivre pleinement.
Paris, le 28 septembre 2000