La garde des Sceaux vient de rejeter la demande de libération conditionnelle de Patrick Henry. La LDH regrette cette décision.
A la connaissance de la LDH, les avis donnés jusqu’à ce jour faisaient état de gages sérieux de réinsertion sociale.
Seuls ces éléments doivent être pris en compte pour accorder ou refuser une libération conditionnelle et certes pas les réactions de l’opinion publique ou d’une partie de celle-ci.
La libération conditionnelle constitue un moyen exceptionnel de réinsertion et évite la récidive comme viennent de le rappeler dans deux rapports distincts les députés et sénateurs.
La loi du 16 juin 2000 relative à la présomption d’innocence a retiré la décision d’accorder la libération conditionnelle au pouvoir politique pour la confier à une juridiction.
Il s’agit là effectivement d’un progrès important mais rien n’interdisait à madame la garde des Sceaux d’accéder, d’ores et déjà, à la demande de Patrick Henry.
Paris, le 10 juillet 2000