La LDH apprend avec stupéfaction la condamnation de José Bové à une peine de prison ferme. Cette décision est totalement disproportionnée avec les faits reprochés et manifeste la volonté de criminaliser une action syndicale. En ce sens, cette condamnation constitue un jugement politique. La justice perd sa crédibilité à faire ainsi prévaloir sa propre vision d’un ordre social répressif.
Une telle condamnation n’est pas une solution aux problèmes que posent les militants qui ont été condamnés, qui sont de vrais problèmes de société et concernent notre avenir.
La LDH assure les militants de la Confédération paysanne de son entière solidarité et les accompagnera lors du procès en appel. Ce jugement doit être réformé, c’est une question de démocratie.
Paris, le 14 septembre 2000