La condamnation qui frappe Michel Beurier, secrétaire de l’Union départementale de la CGT, atteint l’ensemble de ceux qui luttent pour obtenir la régularisation des sans-papiers qui en ont fait la demande. Il est insupportable que l’on fasse ainsi application de dispositions pénales conçues pour réprimer les trafiquants de main-d’œuvre clandestine à un militant syndical qui manifestait son soutien à un étranger menacé de reconduite à la frontière avec de nombreux autres militants, y compris ceux de la Ligue des droits de l’homme de Clermont-Ferrand. La Ligue des droits de l’homme tient en la circonstance à affirmer sa solidarité sans faille à Michel Beurier et à la CGT. Paris, le 23 mars 1999