La fin de la guerre froide et l’affrontement Est-Ouest, l’éclatement de la Fédération yougoslave et de l’URSS, ont fait surgir de nouvelles menaces pour le maintien de la paix en Europe.
La reconnaissance par la communauté internationale de nouveaux États indépendants, les nombreuses revendications d’autonomie ou d’indépendance, multiplient les risques d’explosions nationalistes et d’oppression de minorités.
Les conflits persistants entre les Serbes, les Croates et Bosniaques, les opérations militaires conduites par la Russie contre la communauté tchétchène, les affrontements entre les Arméniens et Azéries au Caucase, entretiennent une insécurité permanente, dangereuse pour l’ensemble de l’Europe.
Le 75ème Congrès de la LDH demande au gouvernement français de proposer à ses partenaires de l’Union européenne, dont il assure actuellement la présidence, de prendre l’initiative d’une négociation sur l’ensemble de ces problèmes dans l’organisme naturellement qualifié pour les résoudre, puisque réunissant tous les États du continent ainsi que le Canada et les États-Unis : l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), créée par les accords d’Helsinski avec la mission de prévenir les conflits armés et de garantir le respect des droits de l’homme.