« La Colombie entre guerre et paix »
Par décision du procureur général de la République, Gustavo Petro, maire de Bogotá, a été destitué de ses fonctions et privé du droit de se présenter à tout type d’élection pour une durée de quinze ans.
Cette sanction radicale n’est pas motivée par des faits de corruption ou des actes relevant du droit commun, mais par de supposées irrégularités dans la réforme du système de collecte des ordures de la capitale colombienne décidée par le maire il y a un an. Cette décision, apparemment administrative, pourrait paraître grotesque si elle ne couvrait pas des manœuvres politiques à géométrie variable, liées à l’avenir du pays, à la définition de son destin de guerre ou paix.
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