Communiqué LDH
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) se réjouit de la libération Vincenzo Vecchi, militant italien, condamné en Italie sur le fondement du code Rocco, adopté sous le régime mussolinien, à une peine de treize ans d’emprisonnement à la suite de faits de dégradations qu’il aurait commis au cours des manifestations du G20 à Gênes en 2001.
Cependant, la sagesse des magistrats de la Cour d’appel de Rennes n’est partagée ni par le ministère public qui a formé un pourvoi en cassation contre l’arrêt de mise en liberté, ni par les autorités italiennes qui maintiennent leur demande d’extradition.
La LDH réaffirme son soutien à Vincenzo Vecchi. Elle s’inquiète plus généralement de voir des mesures judiciaires et administratives de plus en plus fréquentes prises à l’encontre de militants politiques étrangers présents de longue date sur le territoire français.
Paris, le 25 novembre 2019