Depuis le mois de janvier 2020, une soixantaine de demandeurs d’asile – pour la plupart des femmes et des enfants – vivent dans des conditions de dénuement matériel extrême sur la place des Amandiers à Cayenne, constitutives de traitements inhumains et dégradants. Face à la carence de l’Etat, la LDH avec la Cimade et Médecins du monde ont introduit un référé-liberté devant le tribunal administratif de Guyane aux fins d’effectivité du droit d’asile et son corollaire, le droit à des conditions matérielles d’accueil dignes, et du droit à l’hébergement d’urgence. Au cours de l’audience, le représentant du préfet de la Guyane a annoncé l’ouverture d’un gymnase municipal réquisitionné à cet effet, ouverture prévue le lendemain de l’instance. Le juge des référés du tribunal a alors rejeté la requête introduite par nos associations.
Suivez-nous sur :
Thématiques
- Libertés / Démocratie
- Racisme et antisémitisme
- Discriminations
- Droits des femmes
- Droits des étrangers
- Outre-mer
- Partout dans le monde
- Droits Économiques & sociaux
- Obs. de la liberté de création
- Environnement
- Défendre vos droits
- Observatoires des libertés et des pratiques policières
- Stop violences policières
- Hommage à Henri Leclerc
LDH