Communiqué LDH
A l’occasion de la marche de solidarité organisée ce 24 mai à Saint-Brévin, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) tient à renouveler toute sa solidarité à l’ancien maire, aux élus et à tous les habitantes et habitants de Saint-Brévin face aux attaques de l’ultra-droite.
La LDH tient à rappeler qu’à Saint-Brévin, le projet concerné visait à déplacer un centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) à l’intérieur de la commune, centre qui relève de la responsabilité de l’Etat. Les attaques et agressions qui s’en sont suivies ont alimenté un climat de haine et de discriminations en cherchant, une fois encore, à assimiler les migrantes et migrants à des délinquants. Celles qui ont frappé M Morez, sa famille et leurs biens sont particulièrement scandaleuses.
Il a fallu la démission du maire pour qu’enfin les autorités de l’Etat réagissent.
Il y a trop longtemps que les extrêmes droites se nourrissent des complaisances et silences de trop nombreux acteurs politiques. Saint-Brévin n’est malheureusement pas un cas isolé. Et le ministre de l’Intérieur alimente avec ses projets sur l’immigration et l’asile ce climat délétère.
Il est temps pour l’ensemble des démocrates de se mobiliser pour refuser les mensonges, les menaces et la démagogie et de reprendre l’offensive pour que les droits et la dignité de toutes celles et tous ceux qui vivent sur notre territoire soient respectés, quel que soit leur nationalité et leur statut.
Paris, le 25 mai 2023