La LDH s’oppose à la vidéosurveillance généralisée, source d’une menace pour les droits et libertés.
Aujourd’hui, beaucoup de villes sont dotées de caméras de vidéosurveillance, sans que l’efficacité de ces outils soit démontrée.
Ces dispositifs impliquent des restrictions aux libertés et des atteintes à la vie privée. La LDH a toujours défendu l’idée que les importants crédits consacrés par l’Etat et par les villes à la vidéosurveillance seraient mieux utilisés s’ils permettaient le développement d’une police de proximité et un vrai travail de prévention.
Cette appréciation ne semble malheureusement pas être partagée par le préfet de l’Hérault qui, par onze arrêtés du 21 mars 2023, a autorisé l’implantation de plusieurs centaines de caméras de vidéosurveillance réparties sur onze communes.
Au regard de l’absence de nécessité et de la nature disproportionnée de cette mesure de surveillance, la LDH a déposé, aux côtés des habitantes et habitants ainsi que des usagères et usagers de l’espace public, un recours gracieux visant à l’annulation de chacune des autorisations d’implantation du dispositif de vidéosurveillance.