« Chez les chasseurs et les agriculteurs les wesh-wesh ne font pas la loi ». Voilà la justification avancée par Florence Medina à son appel public à effectuer des ratonnades.
Le fait, dans un contexte social particulièrement crispé suite à un évènement d’actualité, de s’insurger de l’inaction présumée du gouvernement face à cet évènement et de laisser entendre que les habitants, chasseurs ou agriculteurs, pourraient se faire justice à eux-mêmes en organisant des ratonnades ; appelle indubitablement à commettre, à tout le moins, des violences physiques à l’encontre des personnes d’origine maghrébine, faits prévus et réprimés par les articles 222-7 et suivants du Code pénal, ainsi que l’article 132-76 du même code. La LDH porte plainte sur ces fondements.