La LDH s’oppose à la vidéosurveillance généralisée, source d’une menace pour les droits et libertés. La LDH saisit le tribunal administratif de Montpellier.
104 citoyennes et citoyens, la LDH, l’Union syndicale Solidaires 34 et le collectif Technopolice Montpellier ont déposé conjointement onze recours gracieux contre les autorisations de près d’un millier de caméras de surveillance dans plusieurs communes de l’Hérault. Cette action fait suite à la publication discrète d’une série d’arrêtés préfectoraux visant à renouveler et étendre la vidéosurveillance dans le département, sans aucun débat démocratique. Les recours concernent les communes de Montpellier, Sète, Agde, Bédarieux, Pézenas, Clapiers, Jacou, le Pouget, Saint-Gély-du-Fesc, Saint-Jean-de-Védas et Murviel-lès-Béziers.
Les recours gracieux ayant fait l’objet d’un refus implicite, la LDH a décidé, face au nombre considérable de caméras installées dans les communes de Montpellier et de Sète, d’introduire pour chacune de ces deux communes un recours en annulation devant le tribunal administratif, le 26 janvier 2024.
Les recours sont pendants.