La LDH poursuit son combat contre les arrêtés municipaux visant à chasser les personnes en situation de précarité des centres-villes.
Par un arrêté en date du 3 mai 2024, le maire de Charleville-Mézières a interdit « la stagnation devant les distributeurs de billets et les entrées/sorties de commerces par des regroupements de personnes susceptibles d’entraver la commodité de passage ou de troubler l’ordre public sur plusieurs places et voies du centre-ville ». Est, en outre, interdite la seule stagnation de personnes sur ces mêmes voies et places devant les immeubles, du 15 mai 2024 au 31 octobre 2024 de 10h à 22h30.
La LDH a décidé de contester cet arrêté en saisissant le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne d’un recours en annulation assorti d’un référé-suspension.