Communiqué LDH
En perdant Josée Frouin, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) perd une ligueuse qui aura consacré sa vie à lutter et à militer. Josée Frouin était « taillée dans le bois dont on fait des militants » écrivait Xavier Ternisien dans Le Monde du 28 août 2006, après l’avoir observée dans sa défense des expulsés du squat de Cachan (Val-de-Marne).
Josée Frouin est la femme de tous les combats. D’abord engagée au Parti socialiste unifié (PSU), elle crée en 1965 un comité de soutien aux habitants du bidonville de L’Haÿ-les-Roses, au sein duquel elle participe à l’alphabétisation des femmes algériennes. Elle milite également à la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) afin de permettre aux enfants des bidonvilles d’intégrer les établissements scolaires. En 1988, elle adhère à la LDH. Avec Jean, son mari, elle milite alors contre le Front national. Tous deux créent le collectif anti-raciste de L’Haÿ-les-Roses qui met en place une permanence d’accueil et d’aide juridique pour les sans-papiers.
Son engagement aura été sans faille tant au sein même de l’association, – elle sera présidente de la section locale de L’Haÿ-les-Roses et très investie dans le fonctionnement de la fédération du Val-de-Marne –, que dans les nombreuses luttes qu’elle a menées et dans lesquelles elle a joué un rôle important.
A Jean, à ses enfants et petits-enfants, nous présentons nos condoléances et nous leur disons toute notre sympathie.
Paris, le 17 juillet 2024
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