La Ligue des droits de l’Homme et du citoyen appelle à la vigilance, face à des événements récents, portant atteinte aux droits de l’homme en Guadeloupe.
Des avocats dénoncent des écoutes illégales et sont accusés de diffamation.
Une avocate est brutalisée en allant exercer son métier qui est de défendre ses clients.
Des avocats sont obligés de faire grève, pour faire reconnaître leur droit de plaider.
Des syndicalistes, arrêtés dans le cadre de leur activité, sont systématiquement soumis à un test ADN, comme des criminels et quand ils refusent, ils sont condamnés à de fortes amendes.
Maintenant, ce sont des journalistes qui sont accusés de complicité de diffamation et qui vont devoir en répondre devant une juridiction parisienne.
La section de Basse-Terre de la LDH dénonce ces dérives graves portées à l’encontre des libertés dans notre pays. Elle exhorte les tenants de l’ordre, de la justice et les représentants de l’Etat à respecter les droits que confère la République.
Elle souhaite qu’il y ait plus de considération dans les relations entre les hommes en Guadeloupe, afin d’éviter des lendemains douloureux dont personne ne veut.
Basse-Terre le 14 décembre 2010