José Bové risque aujourd’hui d’être astreint à purger 17 mois de prison en raison de plusieurs condamnations.
La LDH dénonce la disproportion de la répression qui frappe José Bové avec la réalité des faits qui lui sont reprochés.
En infligeant plusieurs mois de prison à José Bové lors du procès de Millau, la justice avait, déjà, montré qu’elle entendait assimiler une certaine forme de contestation sociale à une délinquance d’importance. En renouvelant ces condamnations à plusieurs reprises, y compris à des peines de prison ferme, la justice donne à croire qu’elle s’exerce de manière discriminatoire, notamment au regard de la mansuétude dont bénéficient d’autres mouvements syndicaux paysans.
On ne répond pas à des revendications qui sont portées par des millions de personnes par le recours à la prison.
La LDH réaffirme sa solidarité à José Bové ainsi qu’à tous les militants poursuivis dans ce cadre. Elle considère que, si José Bové venait à être incarcéré, il appartiendrait au pouvoir politique de prendre ses responsabilités pour qu’il soit mis un terme à cette injustice.
Paris, le 1er février 2002