Grenoble, le 9 août 2010.La fédération de l’Isère de la LDH s’étonne de la mise en avant d’une politique spectaculaire « sécuritaire » ayant pour fer de lance désigné la « Villeneuve » de Grenoble.
Des gesticulations politiques désignant d’un doigt pointé un quartier loin de tout rejet dans la vie réelle grenobloise nous interrogent sur une véritable politique de la ville. Les policiers font certainement le travail qui leur est demandé.
La fédération LDH de l’Isère pose clairement la question du « savoir faire » d’un nouveau préfet…qui n’a pas eu le temps de jauger la situation car des résultats lui sont exigés. Il s’avère que dans la précipitation, les actions entreprises sont non seulement inefficaces, mais elles permettent de dresser les uns contre les autres. Devrons-nous dire encore « trop c’est trop » ? Certains souhaitent-ils un mur entre la ville et la Villeneuve ? Il faut savoir raison garder.
Nous ne voulons pas transformer notre ville ni en exemple sécuritaire ni en lieu d’affrontement. Nous espérons que le préfet de l’Isère n’en a pas la consigne.
Pierre Gaillard
membre du Comité central de la LDH et président de la fédération LDH de l’Isère