Un « plan d’urgence » pour les personnes handicapées à la Réunion
A l’occasion d’un déplacement à la Réunion le 19 février 2005, Brigitte Girardin, ministre de l’Outre-mer, a annoncé un « plan d’urgence » en faveur des personnes handicapées.
L’île souffre en effet d’un manque criant de structures pour les jeunes et les adultes handicapés. Les difficultés concernent en particulier les transports adaptés, les places en établissements spécialisés (IMP, CAT, Camsp…), le manque de personnels qualifiés pour l’accompagnement des personnes handicapées et l’insuffisance des logements adaptés. Le secteur a, par ailleurs, été secoué par plusieurs affaires touchant la gestion de certains établissements. Le conseil général, qui prépare son schéma pour les personnes handicapées, est également conscient de ces retards, tout en indiquant, par la voix de sa présidente, Nassimah Dindar, « avoir besoin de l’aide de l’Etat ».
Visitant l’institut médico-professionnel (Impro) de Saint-André, Brigitte Girardin s’est donc engagée à « faire bouger les choses à la Réunion » et a promis un plan sur cinq ans pour rattraper le retard sur la métropole.
Elle a demandé au préfet de mettre en place un groupe de travail associant tous les acteurs locaux et chargé de dresser un état des lieux de la situation et de déterminer les interventions prioritaires à mettre en oeuvre.
Les mesures seront annoncées par Marie-Anne Montchamp, la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées, qui se rendra à la Réunion en juin 2005.
La LDH a sollicité le Préfet pour participer aux travaux.