De nouveaux attentats ont ensanglanté Jérusalem. Ils font suite à l’assassinat, en quelques jours, d’un responsable du Hamas et d’une quinzaine de Palestiniens.
Les attentats de Jérusalem marquent le recours à une violence aveugle intolérable que la LDH dénonce avec force. Ils sont aussi la conséquence d’une situation politique bloquée et d’une désespérance qui devient de jour en jour plus grande.
Le gouvernement israélien reste arc-bouté sur la fin absolue des violences alors qu’en même temps il n’envisage pas d’autres réponses que de brutales représailles et ferme la porte à toute possibilité de négociation en diabolisant Yasser Arafat tout en poursuivant sa politique de colonisation et en asphyxiant un peu plus chaque jour les populations civiles palestiniennes soumises à un blocus insupportable.
Alors que les prochaines représailles ne feront qu’aggraver un peu plus la situation, la communauté internationale continue à parler haut et fort pour ne rien faire. Pendant combien de temps allons-nous tenir l’horrible comptabilité des victimes ?
L’envoi d’une force d’interposition destinée à permettre la fin des affrontements et le retour à une vie normale apparaît chaque jour plus nécessaire. Il est urgent que la communauté internationale intervienne pour mettre fin à un affrontement chaque jour plus sanglant et porteur des plus graves dangers pour l’équilibre de la région et du monde.
Paris, le 3 décembre 2001