Monsieur le Rabbin,
Vous avez été victime d’une agression sur le lieu de culte que vous animez. L’enquête déterminera, je l’espère, les auteurs de ces violences.
Je voudrais vous dire, au nom de la LDH, toute ma sympathie et toute ma solidarité.
Cet acte s’inscrit dans une suite d’évènements qui prennent pour prétexte le conflit du Moyen-Orient. Rien ne peut justifier de tels actes.
La LDH se refuse à entrer dans une quelconque appréciation relative : toute manifestation d’antisémitisme, comme toute manifestation de racisme, est intolérable en soi et ne peut trouver d’excuses.
En vous souhaitant un prompt rétablissement, je vous prie de croire, Monsieur le Rabbin, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Paris, le 6 janvier 2003