Communiqué LDH
Georges Cipriani bénéficie d’un régime de semi-liberté depuis avril 2010. Il travaille en journée dans une banque alimentaire près de Strasbourg et est emprisonné le soir et le week-end.
Le 24 mars, le tribunal d’application des peines (Tap) autorisait le placement en liberté conditionnelle de Georges Cipriani. Aussitôt, le parquet a fait appel… un appel suspensif.
Jean-Marc Rouillan est lui toujours incarcéré près de Toulouse. Le 16 février, le Tap lui accordait un régime de semi-liberté… lui aussi frappé d’un appel suspensif.
L’appel sur la semi-liberté de Jean-Marc Rouillan aura lieu le 31 mars.
Des décisions négatives sur ces appels renverraient les prochaines demandes en 2012 et à plus de 25 ans d’incarcération.
Plus de 24 ans après leur incarcération, ils continuent à être soumis à un traitement
exceptionnel. Rien ne justifie un tel acharnement.
Paris, le 29 mars 2011.