Communiqué LDHCe matin, en notre nom à tous, Nicolas Sarkozy a décidé de livrer à son ami Silvio Berlusconi une femme en danger de mort, Marina Petrella. Avec le souhait délicat que les autorités italiennes fassent si possible œuvre d’humanité à sa place.
Un cheval de cruauté, une alouette de communication pseudo-humanitaire : cette présidence décomplexée se surpasse chaque jour.
De ce qui va maintenant arriver à Marina, Monsieur Sarkozy est, moralement, personnellement responsable. On peut fuir devant son devoir d’humanité, on n’échappe pas à la trace qu’on laissera dans l’Histoire.
La Ligue des droits de l’Homme, solidaire du chagrin immense de la proche famille de Marina et de ses amis, tient à leur dire que la France, heureusement, ne se résumera jamais à l’image que ses gouvernants actuels donnent d’elle une nouvelle fois aujourd’hui.
Paris, le 8 juillet 2008