Le massacre de Racak est un exemple de génocide : selon les informations actuellement disponibles, un groupe d’habitants de ce village du Kosovo a été exécuté par des militaires serbes en raison de leur origine ethnique.
La nature de cet événement justifie l’intervention de la communauté internationale, qui doit faire respecter la charte de l’ONU et les dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Aussi ne peut-on tolérer que le président de la Yougoslavie, Slobodan Milosevic, interdise à madame Louise Arbour, procureur de Tribunal pénal international, de procéder sur place à une recherche des responsabilités de ces massacres.
La LDH demande au gouvernement français d’agir au Conseil de sécurité et auprès de l’OSCE pour que soient prises les mesures de nature à obliger Slobodan Milosevic à respecter l’autorité de la communauté internationale.