Communiqué FIDH
Nabeel Rajab est sorti libre, samedi 24 mai, de la prison de Jaw au Bahreïn, où il était détenu depuis juillet 2012.Président du Centre bahreïni pour les droits de l’Homme (BCHR) et secrétaire général adjoint de la FIDH, Nabeel avait été arrêté en juillet 2012, et condamné en appel, en décembre 2012, à deux ans de prison pour participation et appel à des rassemblements pacifiques.
Militant pacifique s’il en est, Nabeel milite pour des réformes démocratiques, la justice sociale et les droits humains au Bahreïn depuis les années 1990. Il est l’un de ceux à s’être élevés le plus fermement contre les violations des droits humains perpétrées lors du soulèvement populaire qui a commencé en mars 2011. Pour cela, il a très largement utilisé les médias et les réseaux sociaux. « Nous sommes contre la violence », déclare Nabeel Rajab, appelant au dialogue et à la fin de la répression et des violations des droits humains. En raison de son franc-parler, Nabeel Rajab a été arrêté, roué de coups, victime de campagnes de diffamation dans les journaux pro-gouvernementaux, ainsi que de menaces et d’interdictions de voyager.
La FIDH s’est mobilisée sans relâche pour sa libération, et notamment à travers la campagne #ForFreedom, pour la libération de tous les prisonniers arbitrairement détenus dans le monde.
De nombreuses personnes restent emprisonnées aujourd’hui au Bahreïn, pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, d’opinion et de manifestation. La FIDH appelle à leur libération immédiate et inconditionnelle.
#ForFreedom le Hashtag qui libère