Plateforme commune pour la régularisation des travailleurs-euses sans papiers et l’égalité de traitement entre Français(es) et étranger(e)s dans les études comme au travail.
Nos organisations faisant le constat qu’à l’heure de la mondialisation libérale, la concurrence de tous contre tous est organisée, que la précarisation, la déréglementation, l’austérité se développent dans toute l’Union européenne, qu’avec la crise, les droits sociaux sont partout attaqués, affirment : les travailleur-euses migrants n’ont vocation, ni à être victimes de la déréglementation sociale, ni à en être les vecteurs. Ils ne prennent le travail de personne. Ils sont partie intégrante du salariat.
Nous entendons agir pour que chaque salarié(e), qu’il (elle) soit d’ici, résidant étranger ou migrant avec ou sans papier bénéficie de l’égalité de traitement, avec un contrat de travail au moins conforme aux normes de notre pays.
Cette ambition est réalisable parce que, depuis plusieurs années, les migrants « sans papiers » se sont levés, avec Resf et dernièrement avec le mouvement de grève des travailleurs-euses sans papiers et « le groupe des 11 » pour faire valoir leurs droits.
Ces luttes montrent que ces hommes et ces femmes sont totalement intégrés dans notre pays, que ce soit par leurs enfants, leur étude ou leur travail.
A l’appel de :
CGT/ FSU/ UNEF/ Autremonde/ Cimade/ Collectif 31 mai/ Femmes Egalité/ Jeunesse Ouvrière Chrétienne/ Ligue des Droits de l’Homme/ MRAP/ RESF/ SOS racisme/
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Plateforme commune pour la régularisation des travailleurs-euses sans papiers et l’égalité de traitement entre Français(es) et Etranger(e)s dans les études comme au travail.