Le jeudi 9 décembre 2010 à 19h, 2 mois et 2 jours après leur entrée à la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration (CNHI), les travailleurs-es sans papiers en lutte depuis au moins le 12 octobre 2009, soutenus par la CGT et l’ensemble des organisations syndicales et associations du groupe des 11 (CGT, Cfdt, Unsa, Fsu, Solidaires, LDH, Cimade Resf, Autremonde, Femmes Egalité, Droits devant) se sont entendus avec la direction de l’établissement public pour alléger leur présence dans les lieux, en les libérant à 19h chaque soir et ce jusqu’à 9h le lendemain matin. Par cette décision, ils ont souhaité rendre possible la ré-ouverture au public du Palais de la Porte dorée.D’un commun accord avec la Direction de la Cité, des espaces d’accueil et de travail sont dorénavant mis à disposition du mouvement, en lieu et place des espaces publics précédemment occupés. Un point sur l’évolution du mouvement et sur l’attribution des titres de séjour sera fait régulièrement entre la Cgt et les instances de la CNHI, notamment pour faire part du résultat des interventions des deux parties visant à accélérer une issue positive de ce conflit.
La présence de nombreux travailleurs immigrés vivant et travaillant dans notre pays sans titre de séjour valable, pour certains depuis plus de 10 ans, est une réalité économique et sociale qui doit être reconnue. Ces travailleurs sont indispensables à notre économie et tout doit être entrepris pour qu’ils puissent continuer à travailler sans être inquiétés ni expulsés.
A la Cité nationale de l’histoire de l’immigration
Paris le 10 décembre 2010