L’ « affaire Snowden » qui a éclaté au début de l’été a permis de dévoiler l’existence d’un programme américain mis en place au nom de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée et susceptible de collecter directement des renseignements sur les serveurs de neuf sociétés américaines (dont Yahoo, Google, Facebook etc…). Après avoir nié l’existence de ce système d’écoute, les Etats-Unis ont réagi en accusant d’espionnage l’ancien consultant du renseignement américain qui vit aujourd’hui caché en Russie.
La LDH n’a pas manqué de dénoncer de telles pratiques frauduleuses qui ont permis l’espionnage systématique des institutions de l’Union européenne et qui constituent des dangers considérables pour les libertés individuelles de millions d’individus. Elle s’est associée à une pétition demandant qu’Edward Snowden puisse trouver asile en France et c’est aussi en ce sens qu’elle s’est adressée à François Hollande par le biais d’une lettre ouverte. Par ailleurs, la LDH a, avec la FIDH, saisi le Procureur de la République près du tribunal de grande instance de Paris d’une plainte contre X en raison des faits révélés par le lanceur d’alerte. Enfin, la LDH a envoyé un courrier à la Cnil pour exprimer son étonnement face au silence de la commission quant aux écoutes qui pourraient être pratiquées en France par la DGSE.