La Ligue des droits de l’Homme, avec ses sections des départements et collectivités d’outre-mer – Réunion, Mayotte, Martinique, Guadeloupe, Guyane et Nouvelle-Calédonie – et le groupe de travail du même nom, vous propose une nouvelle lettre trimestrielle. Il s’agit une fois de plus d’assumer le général et le particulier. La LDH promeut l’universalité des droits, et agit pour tous les droits pour tous et partout. La présente publication est donc bien « généraliste » mais aussi « spécifique ». Elle se situe dans la lignée du dossier de la revue Hommes & Libertés n° 155 d’août 2011 « Du côté des Dom-Com ».Il nous a paru nécessaire de faire connaître comment la LDH avait continué à s’informer et à informer sur la situation de l’accès aux droits dans ces territoires lointains. Comment la France assure-t-elle le suivi du lourd héritage de la colonisation ? Comment les diverses populations qui y habitent vivent une situation parfois très tendue et tentent de la faire évoluer vers plus de justice et de droit ? Comment faire appliquer les mêmes droits communs pour tous en n’ignorant pas les conditions spécifiques ? La lettre d’information « outre-mers » de la LDH veut contribuer, en s’appuyant fortement sur ses sections en Guyane, en Martinique, en Guadeloupe, à Mayotte et à la Réunion, et sur la LDH de Nouvelle-Calédonie.
Cette lettre trimestrielle sera donc la voix de la Ligue des droits de l’Homme sur les accès aux droits en Outre-mer. Nos thématiques pour l’année 2013/2014 porteront :
– sur les effets de la colonisation, dans la façon dont sont traités la mémoire, l’accès aux archives, le rapport entre le droit coutumier et le droit français, la lutte contre les discriminations ;
– sur l’état des droits économiques et sociaux et les nombreux dénis qui les affaiblissent ;
– sur les adaptations du droit et législations spécifiques prises par le législateur, et sur les actions juridiques menées contre ces dispositifs ;
– sur le travail de la LDH au sein de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) et sur la préparation des rapports alternatifs internationaux, notamment en ce qui concerne les droits des autochtones ;
– sur les actions culturelles concernant les outre-mers et les actions des sections.
Vous avez entre les mains notre premier numéro. Nous vous donnons rendez-vous en février pour la livraison suivante.