2010, une année consacrée à la mémoire de l’internement des Tsiganes en France pendant la Seconde Guerre mondiale à l’initiative d’un collectif d’associations. Avril 1940 – Avril 2010, 70 ans de silence autour de l’internement des Tsiganes
Une initiative dont la LDH est partie prenante.En France, de nombreuses familles tsiganes (quelque six mille hommes, femmes, vieillards, enfants) furent internées dans des camps gérés par l’administration française. Cela s’est passé entre 1940 et 1946. Nos livres d’histoire sont silencieux.
Nous connaissons la résistance des français face à l’occupant allemand de même que le versant sombre de la collaboration. Mais de ces visites, faites le dimanche en famille, au camp des » nomades « , l’Histoire n’a rien retenu. De chaque côté des barbelés, que l’on soit » nomades » ou villageois, le silence nous vole un pan de notre histoire commune.
Chassés, privés de liberté, maltraités, gardés sous la responsabilité et le contrôle des autorités françaises, ces enfants, ces femmes, ces hommes, attendent aujourd’hui encore, la reconnaissance de l’Histoire et de la France, leur Histoire, leur France. Simplement parce qu’ils sont, Tsiganes, Voyageurs ou dits » nomades « , Bohémiens… ce droit de mémoire leur a été dénié.
L’événement que nous programmons pour 2010 témoigne de cette histoire oubliée, de cette histoire qui nous appartient à tous, pour que la mémoire ne s’échappe pas et que l’histoire ne se répète pas.
Exigence de vérité, devoir de mémoire, reconnaissance et hommage aux survivants de ces épreuves. Il y a urgence, ils s’effacent dans l’oubli.
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