La LDH s’associe à la manifestation organisée le 26 mai 2002 à l’occasion de la venue du président des États-Unis en France.
Parce que les États-Unis sont une démocratie, ils doivent en respecter les règles tant en leur sein qu’à l’égard des autres nations. En appliquant la peine de mort, les États-Unis contreviennent à un des principes fondamentaux de la démocratie. En adoptant sur nombre de sujets (protocole de Kyoto, Cour pénale internationale ou soutien à la politique d’Ariel Sharon) une attitude dictée par leurs seuls intérêts, les États-Unis affirment leur refus d’un monde placé sous le signe d’un droit égal pour tous.
La LDH appelle à rappeler au président des États-Unis que le respect de l’égalité des droits vaut aussi bien au bénéfice des individus qu’au bénéfice des peuples.
Paris, le 22 mai 2002