Le centenaire de 14-18 et la réhabilitation des fusillés pour l’exemple

Communiqué LDH

Lorsqu’à la veille du 11 novembre, le Président de la République a annoncé les grandes lignes du programme du centenaire, en 2014, de la Première Guerre mondiale, il a consacré un bref passage de son intervention à la question des fusillés pour l’exemple. Après avoir rappelé la déclaration importante du Premier ministre Lionel Jospin à Craonne en novembre 1998 et les propos tenus par le Président de la République Nicolas Sarkozy le 11 novembre 2008 à Douaumont, il a demandé au ministre de la Défense qu’une place leur soit accordés au musée de l’Armée aux Invalides et que les dossiers des conseils de guerre soient numérisés et rendus disponibles.

Mettons la haine hors-jeu

Communiqué de la LDH

Allocution de M. Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l’Homme, lue par Madame Nadia Doghramadjian, secrétaire générale adjointe, lors du rassemblement qui s’est tenu à Angers le 11 novembre 2013 en présence de plus de 1 500 participants et de nombreux élus.

Solidarité avec les syndicalistes autonomes en Algérie

Communiqué du REMDH, dont la LDH est membre

Appel à la réintégration de Rachid Malaoui, président du SNAPAP

La Confédération Syndicale Internationale (CSI), l’Internationale des Services Publics (PSI), l’Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentation, de l’Agriculture, de l’Hôtellerie-Restauration, du Catering, du Tabac et des Branches connexes (UITA), le Comité International de Soutien au Syndicalisme Autonome Algérien (CISA) , le Solidarity Center d’AFL-CIO et le Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH)

Expriment
leur solidarité avec les syndicalistes autonomes algériens qui luttent pour la défense des libertés syndicales ;

Lettre « Les droits de l’Homme en Amérique latine » n° 15 – septembre 2013


« L’Amérique latine face aux Nations unies »

Comme chaque année, lors de l’Assemblée générale des Nations unies fin septembre, les États membres utilisent la tribune pour faire connaître au reste du monde les problèmes qui les affectent le plus.

Cette année, les discours des chefs d’État latino-américains n’ont pas failli à cette tradition, mais on constate toutefois que plusieurs chefs d’État dépassent les intérêts de leur pays pour poser des questions d’intérêt plus général, et éventuellement questionner le fonctionnement actuel des Nations unies.

Il faut entendre la jeunesse : retour des expulsés, régularisation !

Communiqué commun : LDH, FIDL, UNL, Solidaires Étudiant-e-s, Unef, FSU, CGT Éduc’action, Sud Éducation, Gisti, La Voix des Rroms, RESF, JC

À l’initiative du Réseau Éducation sans Frontières, des représentants de syndicats lycéens et étudiants, de syndicats de personnels de l’éducation, et d’associations des droits de l’homme ont tenu une réunion unitaire le 28 octobre pour envisager les suites à donner aux inadmissibles expulsions de jeunes scolarisés auxquelles le gouvernement a procédé ces deniers mois.

Lettre d’information « Droits de l’Homme » de la LDH n° 99, octobre 2013 « LDH, Licra, Mrap, SOS Racisme en appellent au refus de la haine »

Parution de la Lettre d’information « Droits de l’Homme » éditée par la LDH, avec son éditorial « LDH, Licra, Mrap, SOS Racisme en appellent au refus de la haine », sa série d’articles d’actualités, dont un dossier « Une politique de l’immigration au risque des expulsions ».

1er Novembre : début de la trêve hivernale et arrêt des expulsions locatives, un soulagement « temporaire » pour les familles

Communiqué du Collectif des associations unies, dont la LDH est membre

La trêve hivernale qui débute le 1er novembre ne protège que de façon temporaire les familles menacées d’expulsion. Tandis que la garantie universelle des loyers ne sera pas opérationnelle avant 2016, il faut tout mettre en oeuvre dès maintenant pour éviter que les personnes menacées d’expulsion ne viennent à la fin de la trêve hivernale grossir les rangs des personnes à la rue et les sollicitations du 115.

Soutien aux 30 de l’Arctique

Solidarité avec les militants de Greenpeace emprisonnés !

En soutien aux 28 militants de Greenpeace et au photographe et au caméraman freelance emprisonnés en Russie, la LDH participera à la journée d’action et de mobilisation qui aura lieu le jeudi 31 octobre à 15h, place de la République, en présence de Pierre Tartakowsky, son président.

Une affaire d’État

Pourquoi la France s’est-elle, en quelques jours, enflammée et divisée autour du cas de la jeune Kosovare plutôt que celui du jeune lycéen parisien Arménien Khatchick ? Peut-être en écho aux insupportables sorties de Manuel Valls. Peut-être y a-t-elle vu l’occasion d’exprimer une mauvaise conscience collective. Beaucoup de peut-être… Ce qui est certain, en revanche, c’est que l’affaire Léonarda a tourné à l’affaire d’État. Lequel en sort en piteux état. Et cette situation ne risque guère de changer tant est absurde une politique de l’immigration marquée par les expulsions. Si le gouvernement pense avoir jugulé l’opposition à celles-ci, singulièrement de la part des lycéens et des étudiants, l’espoir est vain.

Des discriminations fondées sur la précarité sociale

Comme tous les ans, la LDH a participé, le 17 octobre dernier, à la journée mondiale du refus de la misère. ATD Quart Monde, qui organise traditionnellement cette journée, a eu cette année encore le souci de donner la parole à des personnes très pauvres. D’abord au Sénat, où le Défenseur des droits a pris la parole ; sur le parvis des droits de l’homme ensuite.

A propos de l’avis de la CNCDH sur la laïcité

L’Avis du 26 septembre 2013 de la CNCDH répond à la question du président de l’Observatoire de la Laïcité sur « les voies et les moyens d’une bonne application du principe de laïcité », mais est bien plus qu’un avis de circonstance. L’argumentation, qui fonde le refus de l’extension du principe de neutralité aux entreprises privées, ainsi que d’autres avis rendus dans les dernières années par la CNCDH, confortera les défenseurs de la laïcité et des droits de l’Homme en cette période de détournements du principe de laïcité fondateur de notre République dans des dérives partisanes, ou franchement discriminatoires.

La délocalisation des audiences a commencé au Cra du Mesnil-Amelot

L’ouverture de la salle d’audience « délocalisée » du Tribunal de grande instance (TGI) de Meaux au centre de rétention du Mesnil-Amelot (77) a eu lieu le 14 octobre dernier, ce qui signifie que désormais les juges des libertés et de la détention de Meaux examinent les demandes de prolongation des rétentions d’étrangers dans l’enceinte du plus grand centre de rétention de France (240 places).

Roms : une politique incohérente et dangereuse

Les Roms étaient stigmatisés par les autorités les plus élevées de la République. Ils étaient expulsés du territoire, en constituant le tiers des personnes reconduites aux frontières. Ils étaient évacués de force de leurs lieux de vie, environ dix mille personnes en 2011, sur une population de quinze à vingt mille personnes. Ils étaient pointés du doigt comme des boucs émissaires. C’est à juste titre que les hommes de conscience s’en étaient émus. Et les instances internationales aussi. La France fut plusieurs fois condamnée par le Conseil de l’Europe pour violation de la Charte sociale européenne. La Haute Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU s’est dite inquiète de la situation des Roms en France(1).

L’économie sociale et solidaire : un pont entre valeurs humaines et efficacité économique ?

Synthèse du débat sur l’économie sociale et solidaire, organisé par le comité régional de franche-Comté

A l’heure où la croissance économique est en panne et où le rapport entre l’Homme et le travail est malmené, l’économie sociale et solidaire peut-elle concilier valeurs humaines et efficacité économique ?

Guyane : des barrages policiers entravent l’accès aux droits

Communiqué commun, dont la LDH

Une requête en annulation déposée par huit associations

Deux barrages policiers permanents, véritables frontières internes, sont établis sur la seule route permettant l’accès à Cayenne, l’un à l’est, l’autre à l’ouest. Les personnes qui vivent le long des fleuves frontaliers (Oyapoque et Maroni), sans papiers ou françaises mais dépourvues de preuve de leur nationalité, sont ainsi privées de l’accès à la préfecture, à certains tribunaux, à plusieurs services hospitaliers et consultations spécialisées, à des formations professionnelles ou universitaires.

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