Callixte Mbarushimana mis en examen à Paris avant sa remise à la CPI

Communiqué de presse conjoint FIDH / LDH

La FIDH et la LDH saluent la mise en examen, intervenue le mardi 20 décembre en réponse à une demande formulée par la FIDH, partie civile, de Callixte Mbarushimana pour sa participation présumée au génocide perpétré au Rwanda en 1994. M. Mbarushimana est incarcéré en France depuis le 11 octobre 2010, en vertu d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale le 28 septembre 2010 (rendu public le 11 octobre, jour de l’arrestation en France de Callixte Mbarushimana), pour des faits de crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en République démocratique du Congo, en sa qualité de dirigeant du FDLR (Front démocratique de libération du Rwanda). Il est dans l’attente de sa remise à la Cour pénale internationale (CPI).

L’Observatoire de la liberté de création exige la liberté pour les cinéastes iraniens Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof !

Communiqué de l’observatoire de la liberté de création

Le régime iranien vient de commettre une ignominie de plus en condamnant le cinéaste Jafar Panahi à six ans de prison, à vingt ans d’interdiction « de réaliser des films, d’écrire des scénarios, de voyager à l’étranger ou de donner des interviews à des médias locaux ou étrangers », et Mohammad Rasoulof, jeune réalisateur qui travaillait avec Panahi, à six ans de prison.

Réouverture au public du Palais de la Porte Dorée dès le samedi 11 décembre 2010

Le jeudi 9 décembre 2010 à 19h, 2 mois et 2 jours après leur entrée à la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration (CNHI), les travailleurs-es sans papiers en lutte depuis au moins le 12 octobre 2009, soutenus par la CGT et l’ensemble des organisations syndicales et associations du groupe des 11 (CGT, Cfdt, Unsa, Fsu, Solidaires, LDH, Cimade Resf, Autremonde, Femmes Egalité, Droits devant) se sont entendus avec la direction de l’établissement public pour alléger leur présence dans les lieux, en les libérant à 19h chaque soir et ce jusqu’à 9h le lendemain matin. Par cette décision, ils ont souhaité rendre possible la ré-ouverture au public du Palais de la Porte dorée.

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Les droits et les libertés ça n’a pas de prix, mais les défendre a un coût.