Malgré les secrets qui l’entourent, la stratégie du parti est claire. Pour durer, le régime doit maintenir son autorité à l’intérieur en affaiblissant la contestation démocratique, se légitimer au sein du parti par une lutte contre la corruption, empêcher les forces centrifuges des régions frontalières de se renforcer, enfin nouer des relations extérieures sûres avec un partenaire compréhensif. Ainsi pourrait-il éviter de se désagréger à la manière de l’Union soviétique des années quatre-vingt-dix. Sur tous ces chapitres, le mois de mai a jeté de nouvelles lumières. Elles devraient retenir l’attention en Europe.