Un coup d’État progressif
Comme s’il pressentait une zone de turbulences, le régime chinois accumule les précautions. Il accentue son contrôle sur les medias, n’admet pas qu’on s’interroge sur ses choix, redoute les paroles libres et celles qui se réclament d’autres valeurs que les siennes. L’évolution est continue depuis quatre ans avec, comme première étape sans doute, le congrès de 2017. En même temps qu’il lutte contre les fractures internes – et peut-être pour mieux lutter contre elles – le régime n’oublie pas de s’affirmer sur le plan international. Il développe et expose sa force militaire et s’efforce de limiter l’affaiblissement de son économie. […]
Pour lire la suite, téléchargez la lettre Chine n°112