Au printemps 2023, un concert du chanteur Bilal Hassani, icône de la communauté LGBTI, qui devait se tenir dans une église désacralisée de plus 500 ans à Metz, a été annulé en raison d’une vague de harcèlement et d’appel à la violence en ligne.
Cinq personnes sont ainsi renvoyées, le 13 novembre 2024, devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, compétent de par son pôle haine en ligne. Parmi eux, un militant d’extrême droite connu localement, candidat aux dernières élections législatives et déjà condamné par le passé pour incitation à la haine homophobe. Tous seraient proches de la mouvance d’extrême droite ou intégriste.
La LDH, combattant toutes les formes de propos haineux, notamment lorsqu’ils sont prononcés à raison du genre ou de l’orientation sexuelle, apporte son plein soutien à l’artiste et s’est constituée partie civile à ses côtés dans ce procès.
Le 15 janvier 2025, quatre personnes ont été condamnées pour provocation publique à la haine ou la violence et pour injure publique à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre. Ils devront s’acquitter d’amendes, pour l’un suivre en addition un stage de citoyenneté, et verser des dommages et intérêts au chanteur.
La LDH rappelle qu’elle continuera de combattre tous les discours de haine qui ne relèvent nullement de la liberté d’expression.