A l’heure où le respect du droit international humanitaire doit être plus que jamais soutenu, la LDH se mobilise contre les discours remettant en cause ses principes les plus élémentaires, tels que la prohibition de la torture au cours des conflits armés, quels qu’ils soient.
Dans un article publié le 25 mars 2024 sur le site Internet de Riposte laïque, monsieur Manuel Gomez défend l’usage de la torture, notamment au cours de la guerre d’Algérie comme suit : « À l’époque, le colonel Bigeard a-t-il participé à des « tortures » ? Je l’ignore mais, si c’est le cas, c’est qu’il devait le faire », ou encore : « Elle est même indispensable, quand elle est pratiquée intelligemment, pour sauver des milliers de vies d’innocents », avant d’illustrer son propos de divers exemples où l’usage de la torture serait légitime.
Rappelant la prohibition universelle par le droit international humanitaire, de l’usage de la torture en toutes circonstances et lors de tout conflit armé, la LDH a porté plainte le 15 avril 2024 pour apologie publique de crimes de guerre, infraction réprimée par l’article 24, alinéa 3, de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.