Prétendument au nom de la lutte contre la pédopornographie, des militants ont inondé les réseaux sociaux d’une mauvaise représentation de cette œuvre pour demander qu’elle soit interdite. La LDH intervient en soutien à la liberté de création.
Opérant à grande échelle et sans aucun égard pour les mineurs, la diffusion qu’ils reprochent au centre d’art, des militants font le reproche à l’œuvre de représenter un crime, d’en faire l’apologie et d’être susceptible d’être vue par des mineurs.
Ils en demandent le retrait en saisissant le juge des référés du tribunal administratif de Paris qui a rejeté leur demande.
Plusieurs d’entre elles ont toutefois décidé de faire appel de cette ordonnance en saisissant le Conseil d’État.
La LDH est intervenue volontairement au soutien du Palais de Tokyo devant le Conseil d’État.
Par une ordonnance en date du 14 avril 2023, l’intervention volontaire de la LDH a été admise et la requête des associations appelantes a été rejetée.