Journée organisée par le groupe de travail « Femmes, genres, égalité » de la LDH
Le samedi 13 janvier de 9h15 à 16h30 au siège de la LDH, au 138 rue Marcadet, 75018 Paris
Les violences sexistes et sexuelles principalement à l’encontre des femmes sévissent dans le monde entier et prennent de nombreuses formes, qu’il s’agisse de violences physiques, psychologiques, économiques. Qu’elles s’exercent dans le cadre de la famille ou dans la société dans son ensemble, ces violences sont systémiques et profondément enracinées dans les sociétés. Grâce à l’action militante, la prise de conscience semble progresser, et le mot « féminicide » s’est généralisé, globalisé, mettant à jour une histoire ancienne, trop longtemps occultée. Néanmoins, aujourd’hui encore, il reste difficile de bien nommer et de faire évoluer les lois et les pratiques. Cette journée de débat, qui s’inscrit dans le cadre de la réflexion que la LDH mène sur ces questions, vise à « faire le point » et à réfléchir ensemble aux moyens d’obtenir non seulement la reconnaissance, mais aussi l’élimination des violences envers les femmes.
9h15 i Accueil
9h30-10H15 i Introduction : Enjeux de la journée pour la LDH
Violences sexistes et convention d’Istanbul
Françoise Brié, membre du groupe d’expert-e-s indépendant-e-s du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (GREVIO, dont la mission est de veiller à la mise en œuvre de la Convention d’Istanbul) ; directrice générale de la Fédération nationale Solidarité Femmes.
10h15-11h30 I Table ronde 1
Lutte contre les féminicides : usage du terme, histoire et réalités dans le monde
Christelle Taraud, historienne, enseignante dans les programmes parisiens de Columbia University et de New York University et membre associé du Centre d’histoire du XIXe siècle des Universités Paris I et Paris IV. Elle a coordonné l’ouvrage Féminicides – Une histoire mondiale. La Découverte. 2022
11h45 – 13h i Table ronde 2
Le droit face aux violences sexuelles et/ou sexistes (Les limites du droit français notamment la prise en charge des victimes : où en est-on ?)
Maître Valentine Rebérioux : le point de vue des avocat.e.s
Catherine Le Magueresse, juriste, membre de l’Institut des sciences juridiques et philosophiques de la Sorbonne (ISPJS)
Anne-Claire Sanz Gavillon : l’exemple espagnol, maîtresse de conférences mondes hispaniques contemporains, spécialiste des questions de VSS (thèse sur « La violence de genre dans les rapports amoureux en Espagne et au Chili »)
Pause déjeuner
14h à 14h30 i Intervention
Limites du droit français et de ses applications
Suzy Rojtman, CNDF
14h30 à 16h i Table ronde 3
Les réalités concrètes sur le terrain
Ernestine Ronai, responsable de l’observatoire des violences faites aux femmes en Seine-Saint-Denis, et membre de la Ciivise (sous réserve)
Danièle Gaudry, Planning familial
Céline Piques, co-présidente du Haut Conseil de l’égalité entre les femmes et les hommes
Débats
Conclusions
Françoise Dumont et Marie-Christine Vergiat, co-animatrices du groupe de travail de la LDH « Femmes, genre, égalité »
Inscription obligatoire