La FIDH et la Ligue des droits de l’homme (LDH) demandent aux autorités françaises à l’occasion de la visite en France du président Demirel de rappeler la Turquie à ses engagements et devoirs en matière de respects des droits de l’homme.
La Turquie en dépit de promesses multiples faites aux représentants de l’Union européenne, n’a pas mis en œuvre les mesures concrètes propres à ce que :
– Cessent effectivement et soient réprimés les actes de torture qui continuent d’être commis dans les commissariats durant la garde à vue.
– Soit respectée la liberté d’opinion, de conscience et d’expression inscrite dans les conventions internationales ratifiées par la Turquie oblige les autorités françaises à user de toute leur influence sur leurs homologues turcs pour obtenir de leur part le respect de la Convention européenne des droits de l’homme et d’insister auprès des autres membres de l’Union européenne pour que le respect des droits de l’homme soit posé comme condition première à l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne.
Paris, le 18 février 1998