A Nanterre, les victimes doivent se battre seules contre les auteurs de délits d’incitation à la haine raciale. La LDH a donc saisi le procureur général pour que ces infractions ne restent pas impunies.
Pour le procureur de la République du tribunal judiciaire de Nanterre, poursuivre les auteurs de propos appelant à la haine raciste n’est pas de son ressort. La LDH a donc soumis à l’examen du procureur général de Versailles ses plaintes déposées à l’encontre de Jean Messiha pour les propos tenus à l’encontre des étudiants étrangers en marge des manifestations pour les retraites ; et à l’encontre de Garen Shnorhokian pour les propos tenus sur le plateau de la chaîne télévisée Cnews par lesquels il s’indignait de l’absence de tout « français de souche » dans les rangs du Conseil municipal de la ville de Stains, ces derniers étant selon lui des individus ayant « plus de noms de sa famille sur les monuments aux morts que dans les registres de la Caf ». La LDH attend désormais une réponse pénale adéquate à ces propos intolérables.