D’après Conversation avec Primo Levi, de Ferdinando Camon (Gallimard, 1991)
Mise en scène de Dominique Lurcel
Production : Théâtre de l’Imprévu et Cie Passeurs de Mémoires
Interprétation : Eric Cénat (Ferdinando Camon) et Gérard Cherqui (Primo Levi)
Du 2 mars au 26 mai 2015, les lundis et mardis, à 19h30
Théâtre Essaïon (6, rue Pierre au Lard – 75004 Paris)
Réservations: 01 42 78 46 42, et www.essaion.com
Tarifs : Place entière, 20 euros / Tarif réduit, 15 euros / Groupes lycéens, 10 euros
Ferdinando Camon s’entretient pour la première fois avec Primo Levi en 1982. Leurs conversations vont s’échelonner régulièrement, ensuite, jusqu’en 1986.
Ainsi, deux hommes se parlent. Deux écrivains, deux « arpenteurs de mémoire » : l’un est de culture chrétienne, l’autre, on le sait, a vécu comme juif, quarante ans plus tôt, l’expérience d’Auschwitz. Les échanges sont à la fois denses et fluides. Quel que soit le sujet abordé la tension de la pensée naît entre les interlocuteurs du sentiment d’urgence qu’ils partagent l’un et l’autre : urgence à communiquer, urgence à transmettre.
Jamais complaisante, ni écrasante, la parole de Primo Levi est une arme, tonique, pour appréhender le présent et prévenir des dangers à venir…
Créé en 1995, ce spectacle n’a pas cessé d’être représenté partout : scènes nationales de Chambéry, Combs-la-Ville, Poitiers, Orléans, Calais, Amiens, Dunkerque, Théâtre des ateliers à Lyon, Théâtre A Vitez d’Aix-en-Provence, Théâtre de Vanves, Théâtre d’Auxerre, médiathèques de Corbeil, d’Anglet…
« Un moment sacrément fort… » – Gilles Costaz, Politis
« L’on retrouve toute la force d’une parole ou le ressassement et la virulence ne sont jamais de mise. » – René Solis, Libération
« Nulle animosité chez l’auteur de Si c’est un homme, mais de la douceur, des sourires et une ironie non calculée que le comédien Gerard Cherqui incarne au-delà du possible » – La Terrasse
Spectacle subventionné pour sa reprise par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, les régions Centre et Île-de-France, le conseil général du Loiret et la ville d’Orléans
Avec le soutien du Centre de recherche et de documentation sur les camps d’internement et la déportation juive dans le Loiret (Cercil), de la Ligue des droits de l’Homme et du Musée d’art et d’histoire du judaïsme