Les divers incidents survenus, il y a plusieurs mois, n’ont pas été évalués à leur juste importance.
En aucun cas un traitement judiciaire ne serait être substitué aux initiatives indispensables de l’autorité politique qui, seule, peut mettre un terme à un conflit qui n’a que trop duré.
Seul un dialogue dans la clarté peut aider à résoudre des tensions qui prennent, outre mer, un relief particulier et l’autorité publique doit se ressaisir.
Les maladresses et les iniquités, qui portent en germe un dangereux approfondissement de la crise, doivent cesser. Des mesures d’apaisement s’imposent.
La Ligue des droits de l’homme demande qu’elles soient prises d’urgence et que la paix social qui conditionne le développement de la Guyane soit rétablie par des mesures significatives de confiance.
Paris, le 26 août 1997