Le PSG se rend coupable de fichage ethnique prohibé et de discrimination raciale en recrutant ses joueurs sur la base de fichiers ethniques créés à cet effet. La LDH se constitue partie civile pour discrimination raciale.
La justification est simple : il y a « trop d’antillais et d’africains à Paris ». Le PSG veut du sang neuf, pour redorer son blason de la mixité. Peu importe le talent décelé par les recruteurs chez un jeune footballeur, les fichiers constitués à cet effet par le PSG ont parlé : son origine ethnique l’a déjà disqualifié. Il est vrai que Monsieur Marc Westerloppe, chef de recrutement à partir de juillet 2014, avait affirmé que le fichage à caractère racial des potentielles recrues était une politique d’entreprise pour le club. Ces faits sont constitutifs des délits de fichage ethnique de l’article 226-19 du Code pénal et de discrimination raciale à l’embauche, faits que prévoient et répriment les articles 225-1 et 225-2 du Code pénal. La plainte simple déposée par la LDH pour ces faits ayant été classée sans suite le 12 septembre 2022, la LDH s’est constituée partie civile le 23 janvier 2023.