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La première visite du président de la République François Hollande en Russie aurait dû permettre de placer les droits de l’Homme au centre des discussions entre les deux pays. Au vu de la situation en Russie, cela s’imposait ; fraudes électorales aux élections parlementaires puis présidentielles, harcèlement d’opposants et multiplication de lois restreignant les libertés civiles caractérisent en effet la dernière période, marquée par le retour de Vladimir Poutine aux affaires.Dans un courrier adressé au président de la République française, la Ligue des droits de l’Homme, la Fédération internationale des droits de l’Homme et Russie-Libertés ont rappelé que les valeurs du Conseil de l’Europe et des Nations Unies, auxquelles la Russie prétend adhérer, et qu’elle s’est engagée à respecter, doivent être au coeur des négociations et des relations entre la France et la Fédération de Russie. Et que, par dessus tout, les enjeux économiques et politiques ne doivent pas rendre aveugle face aux violations graves faites aux droits de l’Homme en Russie.
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