Le 1er août 2024, le maire de la commune de Lorient a interdit par arrêté « toute occupation de manière prolongée en station debout, assise ou allongée des voies publiques par des individus seuls ou des regroupements de personnes, notamment accompagnée de sollicitations à l’égard des passants lorsqu’elles sont de nature à entraver la circulation des personnes, à porter atteinte à la tranquillité publique ou à la salubrité publique dans les lieux et pendant les périodes définies par l’arrêté ».
L’interdiction s’étend du 1er août 2024 jusqu’au 31 août 2024, du lundi au dimanche de 10h à 23h, et ce sur un large périmètre du centre-ville de Lorient qui accueille dès le 12 août la 53ᵉ édition de son Festival interceltique.
Poursuivant sa lutte contre les arrêtés « anti-précaires », la LDH (Ligue des droits de l’Homme) a introduit un recours en annulation assorti d’un référé-suspension à l’encontre de l’arrêté du maire de Lorient auprès du tribunal administratif de Rennes.
Par une ordonnance du 23 août 2024, le tribunal administratif de Rennes rejette la requête de la LDH en retenant que les éléments produits par la commune permettaient d’écarter l’existence d’un doute sérieux sur la légalité de la décision. La LDH s’est par la suite désistée de son recours au fond.