L’actualité met régulièrement en avant les usages disproportionnés et dangereux de la force publique (de l’utilisation d’armes et de techniques dites non-létales mais dangereuses, dérives et violences des forces de l’ordre…), notamment pour réprimer des mouvements sociaux.
Ces répressions violentes peuvent prendre différentes formes – à la fois physiques, entraînant des blessures et traumatismes, et administratives et juridiques, avec la multiplication des arrestations, parfois à titre préventif – et ont des conséquences dramatiques sur celles et ceux qu’elles touchent. Chacune et chacun est susceptible de les subir.
Camille Halut, membre d’un Observatoire des libertés publiques – la Legal Team de la LDH Montpellier – a été poursuivie pénalement pour son activité en matière de défense des droits fondamentaux. Lire l’appel de son Comité de soutien pour en savoir plus. Elle a été complètement relaxée des charges portées contre elle. Une décision qui marque l’échec d’une stratégie d’intimidation et de dissuasion organisée par le ministère de l’Intérieur contre ces missions citoyennes qui détaillent les pratiques des forces de l’ordre.
Dans ce contexte, et chaque fois que des personnes seront violentées par les forces de l’ordre, chaque fois que les revendications sociales seront réprimées, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) a un rôle essentiel à jouer. Seule, ou plus généralement avec des partenaires, elle s’est donc engagée dans des démarches d’observation citoyenne dans le cadre d’observatoires des libertés publiques et des pratiques policières, sur l’ensemble du territoire.
Malheureusement, les violences et les abus qui touchent plus particulièrement les quartiers populaires peuvent difficilement faire l’objet d’observations, faute de prévisibilité de l’intervention des forces de l’ordre, contrairement aux manifestations. Cependant, certains observatoires participent par exemple à des opérations de « testing » dans ces quartiers, pour dénoncer des verbalisations excessives, par exemple, ciblant très fréquemment des jeunes perçus comme noirs ou arabes. Ils peuvent aussi observer la pression mise lors de patrouilles des forces de l’ordre, tant dans ces quartiers que vis-à-vis de migrants, aux fins de documenter objectivement ces faits, d’imposer un regard citoyen sur les pratiques policières et de permettre une action auprès des institutions (Défenseur des droits, par exemple) comme des politiques ou pour sensibiliser le public. Ils peuvent aussi recevoir des témoignages, notamment des victimes et orienter celles-ci dans leurs démarches.
Les Observatoires des pratiques policières ont été distingués en 2021 par le Prix de la fierté civique du Forum civique européen.
Coordonnées de tous les observatoires citoyens des libertés publiques
Prendre connaissance de ses droits
Télécharger et diffuser largement les fiches relatives au droit des citoyennes et citoyens face aux forces de l’ordre :
– sur le droit de manifester ;
– sur nos droits en garde à vue ;
– sur nos droits lors des contrôles et vérifications ;
– que faire face aux violences policières.
Téléchargez et diffuser les « points droit » réalisés par l’Observatoire parisien des libertés publiques…
– « point droit » sur la participation à une manifestation non déclarée : ce n’est pas une infraction.
– « Point droit » sur l’interdiction de manifestation.
– « Point droit » sur l’attroupement et l’ordre de dispersion en manifestation.
– « Point droit » pour contester un avis d’amende forfaitaire pour « rassemblement non déclaré ».
– « Point droit » relatif à l’interpellation préventive d’une personne sur une manifestation.
– « Point droit » sur les fouilles et interpellations préventives – A propos de l’interpellation de deux observateurs samedi 20 mars 2021.
– « Point droit » sur le droit de filmer les forces de l’ordre, contrôle citoyen sur leurs actions.
– « Point droit » sur l’usage de la force, la garde à vue et le nouveau délit lié à la sortie à répétition malgré le confinement au regard de l’état d’urgence sanitaire.
– « Point droit » sur l’inspection visuelle, la fouille des bagages, de vos sacs ou de vos poches… : sortir pour faire ses achats de première nécessité en temps de confinement ?
– « Point droit » sur la pratique policière consistant à conditionner la sortie d’une manifestation au retrait définitif de tout signe exprimant une adhésion associative, syndicale ou pensée politique.
– « Point droit » sur le non-respect de l’obligation de port de référentiel des identités et de l’organisation (RIO) des agents intervenants dans le cadre du maintien de l’ordre, toutes catégories confondues.
– « Point droit » sur la pratique qui consiste à afficher des banderoles aux balcons.
– Point droit sur le droit de filmer les agents de sécurité dans les transports.
Consulter les rapports et communiqués des observatoires citoyens
Consulter le blog des observatoires des pratiques policières et des libertés publiques.
- Le 24 mai 2024, jour de l’assemblée générale de Total, une action était menée au bâtiment Amundi, au 90 boulevard Pasteur. Une équipe de l’Observatoire parisien des libertés publiques (OPLP) était présente pour documenter les pratiques policières lors de cette manifestation. Lire la note
- Dans la nuit du dimanche 11 février au lundi 12 février, au cours d’un rassemblement à Château d’eau pour célébrer la victoire de la Côte d’Ivoire lors de la finale de la CAN, une équipe d’observateur-trice-s de l’Observatoire parisien des libertés publiques a observé des agents des forces de l’ordre en civil ne portant ni brassard, ni RIO, mais masqués et armés. Lire la note
- L’Observatoire parisien des libertés publiques a publié en juillet 2023 un rapport d’observation relatif aux opérations de maintien de l’ordre menées lors de la manifestation du 1er mai 2023 « Escalade des violences et opération de communication : la stratégie de la Préfecture de police de Paris pour le 1er mai » : « Comme chaque année, le 1er mai, fête des travailleur-euse-s, a été célébré par une manifestation à Paris. (…) Cette mobilisation avait été anticipée par les renseignements territoriaux comme «significative » avec une « mouvance contestataire radicale dans son ensemble ». » Lire le rapport
- Une équipe d’observation était présente le 26 mai 2023, de 6h à 12h30, à l’action de blocage pacifique de l’assemblée générale de Total à l’appel de plusieurs associations. L’observatoire a publié une note d’observation « Retour sur le dispositif du maintien de l’ordre du blocage de l’AG Total : les forces de l’ordre au service des actionnaires ». Lire la note
- L’Observatoire parisien des libertés publiques dénonce un « continuum d’arbitraire » suite à une observation réalisée le 3 novembre 2022, ou comment la police nationale prend la relève d’une action illégale d’agents de sécurité privée lors d’un rassemblement pour soutenir des personnes qui avaient élu domicile dans un appartement vide depuis plus d’un an. Lire le communiqué
- L’Observatoire parisien des libertés publiques réagit, le 23 décembre 2021, au nouveau schéma national de maintien de l’ordre (SNMO) et dénonce un durcissement de la doctrine : « Nous notons notamment que, 1) contre la décision du Conseil d’Etat, le SNMO permet aux forces de l’ordre d’entraver nos missions d’observation. Plus généralement, les droits des journalistes sont aussi atteints. 2) Le texte normalise l’usage abusif des « nasses ». 3) Le SNMO avalise le recours aux armes les plus dangereuses et aux unités de police les plus décriées pour leur violence. » Lire le communiqué. L’Observatoire publie également une note d’observation de la manifestation parisienne du 16 octobre 2021 « Un maintien de l’ordre illégaliste« .
- Samedi 1er mai 2021, au cours de la manifestation syndicale parisienne, une équipe d’observateurs a été délibérément agressée physiquement, sans aucune justification, par un membre des forces de police. Lire le communiqué
- L’Observatoire parisien des libertés publiques publie une note d’observation relative aux évacuations de campements des exilés à Porte d’Aubervilliers, faisant écho à une note de l’Observatoire des pratiques policières du 93. Lire la note
- L’Observatoire parisien des libertés publiques publie une note d’observation de la manifestation contre la proposition de loi “Sécurité globale” du 5 décembre 2020 à Paris, pointant notamment l’utilisation des GM2L. Lire la note
- L’Observatoire parisien des libertés publiques publie une note d’observation de la manifestation contre la proposition de loi “Sécurité globale” du 17 novembre 2020 à Paris : “Une équipe de trois membres de l’Observatoire parisien des libertés publiques était présente sur les lieux et a pu observer des dérives reliées (ou non ?) à l’application du nouveau Schéma national du maintien de l’ordre, qui méritent d’être signalées et portées à la connaissance du public.” Lire la note / Il publie également un communiqué avec le Saf : “(…) lors de l’observation du 17 novembre 2020 sur la manifestation contre la proposition de loi « Sécurité globale », contre laquelle le SAF et la LDH sont engagés, des policiers ont chargé non seulement des journalistes mais également les observateur-trice-s et ont frappé deux d’entre eux, qui criaient pourtant : « je suis observateur ! ».” Lire le communiqué
- L’Observatoire parisien des libertés publiques publie une note d’observation de la manifestations des “Gilets jaunes” du 12 septembre 2020 : “Des membres de l’Observatoire parisien des libertés publiques étaient présent-e-s, et ont pu observer des pratiques de maintien de l’ordre très préoccupantes, qui méritent d’être signalées et portées à la connaissance du public. Outre les fautes observées chez des agent-e-s de police ou gendarmerie (employant parfois la force de manière non nécessaire ni proportionnée), la présente note, qui ne prétend à aucune exhaustivité, tient à alerter sur trois événements dont nos observateurs-rices ont été les témoins directs, et qui révèlent des orientations stratégiques inacceptables de la part du commandement.” Lire la note
- L’Observatoire toulousain des pratiques policières a publié le 25 septembre 2024 son rapport de la commission d’enquête sur les atteintesaux droits lors des opérations de police et de gendarmerie contre lesopposant·es à l’A69 en février et mars 2024. Lire la synthèse du rapport / lire le rapport
- L’Observatoire toulousain des pratiques policières
a publié le 13 mai 2024 son rapport sur les opérations de police et de
gendarmerie dans le cadre des oppositions à la construction de
l’autoroute A69. Lire le rapport - L’Observatoire toulousain des pratiques policières a publié un communiqué le 25 mars 2024 « Qui sont les civils armés sans aucune protection policière? » . LIRE LE COMMUNIQUÉ
- L’Observatoire toulousain des pratiques policières (OPP) a publié, le 27 novembre 2023, un rapport faisant le bilan de l’année 2023 en matière de maintien de l’ordre en France : « Maintien de l’ordre : une dérive liberticide et violente ». Lire la synthèse du rapport / Lire le rapport
- L’Observatoire toulousain des pratiques policières (OPP) a publié un communiqué le 2 juillet 2023 « Les observateurs pris à partie par la police » : « Ce vendredi 30 juin, une équipe de 4 membres de l’Observatoire était présente pour observer le dispositif et le comportement des policiers dans le cadre d’un rassemblement faisant suite au décès de Nahel. (…) Les observateurs suivent, en filmant avec leurs smartphones. (…) Ils sont alors manu militari par les CRS avec moultes menaces verbales, avec beaucoup de sang-froid. » Lire le communiqué
- L’Observatoire toulousain des pratiques policières (OPP) a publié un communiqué le 17 mars 2023 « Une police qui ne se tient pas sage… » : « Hier 16 mars, à partir de 16h, dès que la décision du gouvernement de recourir au 49-3 pour faire passer sans vote le projet de loi sur la réforme des retraites, un appel à manifester à 20h au Capitole a été relayé par nombre de manifestants et sur les réseaux sociaux. (…) jusqu’à environ 2 500 CRS, escadron de gendarmerie mobile, compagnies départementales d’intervention – CDI et BAC sont déployés en nombre ; et c’est une nasse qui se forme dans le périmètre de la place du Capitole et du square Charles de Gaulle. » Lire le communiqué
- L’Observatoire toulousain des pratiques policières (OPP) a publié un communiqué pour annoncer sa présence ce samedi 7 novembre 2020 pour observer et analyser le dispositif policier mis en place dans le cadre de la manifestation prévue à partir de 14h place Saint Cyprien à Toulouse.”Par notre présence, continue depuis bientôt 4 ans, lors des manifestations sur la voie publique à Toulouse, nous exerçons une vigilance citoyenne sur les pratiques policières et nous analysons et documentons, photos et vidéos à l’appui, les pratiques du maintien de l’ordre. Nous continuerons à le faire.” Lire le communiqué
- L’Observatoire toulousain des pratiques policières (OPP) a publié son rapport d’observation de la manifestation du 24 juillet 2021 : « Un après-midi dans les gaz lacrymogènes ». Consulter le rapport Ainsi que le communiqué « Manifestation du samedi 24 juillet 2021. La police toulousaine compte-t-elle reprendre ses mauvaises habitudes ? ». Lire le communiqué
- L’Observatoire nantais des libertés (ONL) a publié un rapport et un communiqué le 5 juillet 2024 « Exercice du maintien de l’ordre et du respect des droits lors des manifestations contre la réforme des retraites en 2023. » Lire le Rapport et le communiqué
- L’Observatoire nantais des libertés (ONL) a publié un communiqué le 21 mars 2023 « Dérive autoritaire, dérives policières » : « L’ONL a alerté, dans ses communiqués suite aux manifestations des 7 et 11 mars, sur la montée de la tension entre manifestants et forces de l’ordre lors des manifestations contre la réforme des retraites. » Lire le communiqué
- L’Observatoire nantais des libertés (ONL) a publié un communiqué le 22 décembre 2021 « Occupants, pas délinquants » sur le déroulement d’une expulsion à Nantes. Lire le communiqué
- L’Observatoire nantais des libertés (ONL), avec la section LDH de Saint-Nazaire, a publié un communiqué intitulé “Des vidéos montrent un jeune homme, immobile, mis à terre par un policier à Saint-Nazaire” : “Deux vidéos filmées sous des angles différents lors d’une manifestation de lycéens le 10 novembre à Saint-Nazaire montrent la scène suivante : un jeune homme est seul, debout, immobile au milieu de la chaussée, il a les mains sur les bretelles de son sac à dos. Un policier, seul, s’avance face à lui qui reste sans bouger, puis, d’un seul coup, le saisit brutalement en lui passant le bras autour du cou, le jeune essaye de se dégager puis finit par tomber à terre. D’autres policiers arrivent alors pour aider le premier.” Lire le communiqué
- L’Observatoire nantais des libertés (ONL) s’associe à l’Appel des familles contre l’impunité des violences policières du 13 mars 2020, « Laissez-nous respirer », et publie un communiqué “Contre les violences policières, pour le respect des droits des victimes” Lire le communiqué.
- L’Observatoire nantais des libertés (ONL) publie un communiqué “Répression policière de la marche pour les droits des femmes du 8 mars 2020 !” suite à la répression policière honteuse, brutale et révoltante des forces de l’ordre lors de la marche pour les droits des femmes le 8 mars 2020. Lire le communiqué.
- L’Observatoire nantais des libertés publie un communiqué “Arrêter l’utilisation excessive de la force” suite à l’intervention de la police après le blocage du lycée Guist’hau à Nantes. L’Observatoire a relevé une utilisation excessive de la force de la part des policiers, tout comme lors d’une situation du même type survenue devant le lycée Jean Perrin à Rezé en mars 2018. Lire le communiqué.
- Communiqué de l’Observatoire nantais des libertés (OLN) « Après les manifestations pour le retrait de la proposition de loi « Sécurité globale » »: « Le samedi 5 décembre, les manifestations à Nantes et St-Nazaire pour le retrait de la proposition de loi « Sécurité globale » ont été un franc succès. (…) Mais, à Nantes, bien après la fin de la manifestation déclarée en préfecture, des policiers ont été victimes d’un jet de cocktail Molotov. Les organisations syndicales de Loire-Atlantique CGT, FO, FSU, Solidaires, SAF et les associations condamnent cette atteinte aux personnes par des individus profitant de l’occasion pour s’en prendre aux forces de l’ordre et œuvrant à l’échec de la manifestation pacifique. » Lire le communiqué
- L’Observatoire des pratiques policières du 93 publie une note d’observation relative aux évacuations de campements des exilés à Porte de Paris, faisant écho à une note de l’Observatoire parisien des libertés publiques. Lire la note
- Des membres de l’observatoire girondin des libertés publiques et de l’observatoire des pratiques policières du Poitou-Charente seront présents du 11 au 13 octobre en Gironde pour documenter le maintien de l’ordre à l’occasion de la mobilisation citoyenne « Freinage d’urgence ». Lire le communiqué
- Rapport de l’Observatoire lillois des libertés publiques et des pratiques policières suite à la manifestation du 7 juillet 2024 au soir. Deux équipes de l’OL3P-LDH-SAF étaient présentes à l’occasion du rassemblement non déclaré suite aux résultats des élections législatives, qui s’est tenu à partir de place de la République et du cortège qui a suivi. Rappelons que l’usage de la force doit être légal, adapté, nécessaire et proportionné. Il nous apparaît, après analyse de nos données, que l’usage de la force ne nous semble pas caractérisé par le principe de proportionnalité qui devrait le régir. Lire le rapport
L’Observatoire des libertés publiques Pas-de-Calais et la fédération LDH du Pas-de-Calais publie un rapport « L’invisibilisation par les pouvoirs publics des atteintes aux droits des personnes exilées à la frontière franco-britannique : les entraves systématiques à l’action d’observation des pratiques policières ». Lire la synthèse / Lire le rapport
- L’Observatoire strasbourgeois des libertés publiques publie un rapport relatif à la manifestation du 25 mars 2024 à Strasbourg. Lire le rapport
- L’Observatoire rennais des libertés publiques publie son premier rapport, pour la période mai 2023-avril 2024. Lire le rapport
- L’Observatoire rennais des libertés publiques a publié un communiqué le 30 juin 2023 « L’équipe de l’ORLIB visée par une grenade lors d’une mission d’observation. L’incident met en lumière la nécessité de protéger les observateurs des libertés publique. » : « Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, une équipe de l’Observatoire observait les opérations de maintien de l’ordre ayant lieu à Rennes. Vers une heure du matin, elle a été victime d’un tir de grenade lacrymogène CM6 au lanceur COUGAR par les forces de l’ordre occasionnant une détérioration du matériel des trois observateurs et des blessures légères sur l’un d’eux. » Lire le communiqué
- L’Observatoire rennais des libertés s’est adressé au ministre de l’Intérieur et au préfet d’Ile-et-Vilaine, suite aux événements de la rave-party du samedi 19 juin 2023 à Redon et leurs conséquences, dans une lettre ouverte intitulée « Une main arrachée pour avoir dansé, la vengeance sera ». Lire la lettre
- Le 22 novembre 2024, après un an de travail, le groupe « déni démocratique » de la LDH de Toulouse a finalisé son rapport d’enquête sur l’analyse de onze projets d’aménagements à impact environnemental sur la région toulousaine (avec l’aide méthodologique de Léa Sébastien, géographe au CNRS). Malgré les nombreux cadres normatifs internationaux ou nationaux, les pratiques rapportées par les collectifs auditionnés montrent clairement une absence de démocratie environnementale. Ce rapport illustre de manière concrète les procédés à l’œuvre qui l’empêchent de fonctionner et ne permettent pas de préserver le cadre de vie et l’avenir des générations futures comme nous y invite la charte de l’environnement inscrite dans le préambule de la Constitution française. Le rapport formule aussi des préconisations ayant pour but de garantir des processus décisionnels démocratiques en conformité avec les cadres juridiques et rétablir ainsi la confiance entre les citoyens et les institutions. Lire le rapport / Lire la synthèse du rapport
- Etat d’urgence sanitaire : la LDH de Toulouse crée une cellule de veille. En raison des restrictions drastiques apportées à nos libertés fondamentales dans la situation actuelle, la section LDH de Toulouse entend maintenir une vigilance rigoureuse à l’égard des mesures et décisions prises par les pouvoirs publics. Elle a en conséquence décidé de réactiver sa cellule de veille pour collecter toutes informations relatives à des mesures et décisions qui ne respecteraient pas scrupuleusement ces principes. Lire le communiqué
- Premier communiqué de cette cellule de veille dénonce les conditions de détention et de rétention qui exposent les personnes concernées à des risques d’atteintes graves à leur santé absolument inacceptables.
- Le deuxième communiqué “Urgence sanitaire à Toulouse, des verbalisations absurdes et une situation dangereuse pour les personnes précaires” révèle que informations ont été portées à la connaissance de la cellule de veille attestant de la multiplication des contrôles et des verbalisations pour violation des règles du confinement pratiquées à l’encontre de personnes sans domicile fixe et précaires. Lire le communiqué.
- Troisième communiqué “Un mois de prison pour non-respect du confinement : une stratégie répressive qui aggrave la situation” dénonce la condamnation à un mois d’emprisonnement d’un jeune garçon qui n’avait pas respecté les règles de confinement, en dépit de son casier judiciaire vierge. Lire le communiqué
- L’Observatoire parisien des libertés publiques poursuit sa mission pendant la crise sanitaire lié au Covid-19. Il continue à faire preuve de vigilance durant toute la période de confinement, notamment vis-à-vis des méthodes employées par les forces de l’ordre lors du contrôle des interdictions de circuler. La gravité de la situation ne saurait justifier des interventions illégitimes, discriminatoires ou disproportionnées de la police ou de la gendarmerie, dans le cadre des missions spécifiques qui leur sont actuellement dévolues : continuez à envoyer vos témoignages à contact@obs-paris.org Lire le communiqué.
- La LDH de Caen et d’Hérouville crée une cellule de veille sur l’état d’urgence sanitaire pour recueillir des témoignages, des plaintes et intervenir dans le débat public en diffusant les informations et auprès des diverses autorités : 06 88 07 97 78/06 37 07 13 57 ou observatoire-caen@protonmail.com Lire le communiqué.
- La LDH de Beauvais crée une cellule de veille sur l’état d’urgence sanitaire pour collecter toutes informations relatives à des mesures et décisions qui ne respecteraient pas scrupuleusement les libertés fondamentales. Elle invite les citoyens et citoyennes, ainsi que toutes les organisations politiques, syndicales
et associatives à l’informer de toutes situations porteuses d’atteintes aux libertés démocratiques ainsi qu’au droit à la santé, en utilisant
l’adresse suivante : ldh.beauvais@ldh-france.org. Lire le communiqué. - La LDH de Montpellier crée une cellule de veille sur l’état d’urgence sanitaire afin de collecter des informations sur les mesures et les pratiques des pouvoirs publics, nationaux et locaux (administrations, police, justice) qui seraient contraires aux droits fondamentaux, comme les violences de la police. Cette cellule va s’appuyer sur l’expérience, les méthodes et l’encadrement juridique de la Legal Team. Pour envoyer un témoignage : montpellier@ldh-france.org. Lire le communiqué.
- L’Observatoire des pratiques policières de Seine-Saint-Denis reste actif face à l’état d’urgence sanitaire : Parce que l’état d’urgence sanitaire ne saurait être le prétexte à l’arbitraire et aux voies de fait, ni au recul des libertés publiques, envoyez vos témoignages de contrôle abusif ou violences policières dans le 93 à temoignage@obs93.org et/ou 07 67 29 36. Lire le communiqué.
- L’Observatoire nantais des libertés (ONL) appelle à la vigilance pendant l’état d’urgence sanitaire, au regard des expériences passées à l’occasion de l’état d’urgence, sur les applications faites de l’état d’urgence sanitaire avec la possibilité pour l’exécutif de décider par voie d’ordonnance. L’Observatoire cite, entres autres et en Pays de la Loire, l’utilisation d’un drone pour surveiller la côte du Croisic et la verbalisation d’une femme faisant ses courses avec son enfant alors qu’elle vit seule avec lui et que l’attestation ne le prévoit pas… Lire le communiqué.
Rapport de l’Observatoire parisien des libertés publiques : « Intimidations, violences, criminalisation. La BRAV–M à l’assaut des manifestations », avril 2023. Lire le rapport
Rapport de l’Observatoire parisien des libertés publiques : « Manifestation du 1er Mai 2021 : la dissuasion policière face au droit de manifester » La manifestation du 1er Mai a donné lieu à des pratiques policières de maintien de l’ordre qui, si elles deviennent routinières pour certains, n’en sont pas pour autant acceptables, dans un pays se revendiquant de l’idéal démocratique. Lire le rapport
Rapport de l’Observatoire toulousain des pratiques policières (OPP) « Toulouse : un dispositif de maintien de l’ordre disproportionné et dangereux pour les libertés publiques« , basé sur deux années d’observation des manifestations de rue à Toulouse. Lire le rapport
Rapport de l’Observatoire parisien des libertés publiques “Contrôler, réprimer, intimider. Nasses et autres dispositifs d’encerclement policier lors des manifestations parisiennes, printemps 2019 – automne 2020”. Partie I “Typologie”. Partie II “Dimension politique”. Partie III « La nasse, une pratique attentatoire aux libertés publiques”. Partie IV « Une pratique policière révélatrice d’une doctrine désignant les manifestant.es comme ennemi.es ».
Rapport du 19 janvier au 9 mars 2019 de la Legal team de Montpellier
Rapport du 15 décembre 2018 au 15 janvier 2019 de la Legal team de Montpellier
Rapport du 7 septembre 2019 de la Legal team de Montpellier
Rapport du 1er mai 2017 au 23 mars 2019 de l’Observatoire des pratiques policières de Toulouse
Rapport du 17 novembre 2018 au 16 février 2019 de l’Observatoire girondins des libertés publiques
Rapport de l’Observatoire Nantais des Libertés (ONL), mai 2019
// Guide juridique // Manifester : de la rue à la garde à vue. Nos droits
En plus de la dénonciation des atteintes aux droits et libertés, la LDH entend également promouvoir la citoyenneté politique et sociale de toutes et tous et garantir l’exercice de la démocratie. Pour ce faire, elle met à disposition de tout à chacun un guide juridique permettant de mieux connaître, et donc faire valoir, ses droits face aux forces de l’ordre. Télécharger le guide au format PDF.
Commander la version papier.
// Guide du manifestant et des personnes blessées
l'action de la LDH : demandes et préconsiations
Pour agir contre les violences policières, la LDH appelle à une profonde révision des méthodes d’intervention de maintien de l’ordre et à une réforme des services de contrôle interne des forces de l’ordre (IGPN et IGGN) afin de mettre fin à l’impunité des violences policières.
Contre les violences policières, le jeu de société “On lâche rien !”
Un jeu de société pour tout public qui sensibilise à la liberté de manifester
La liberté de manifester est un droit essentiel en démocratie. Ce droit est aujourd’hui dangereusement remis en cause en France par des stratégies de maintien de l’ordre fondées sur un usage excessif de la force et une criminalisation des personnes qui manifestent.
“On lâche rien !” illustre des pratiques tirées de la réalité des manifestations aujourd’hui, avec l’ambition d’amener les joueuses et les joueurs à questionner ces pratiques.
En savoir plus... le podcast "Des voix et des droits"
Rencontre avec Mathilde Nillson, membre de l’Observatoire parisien des libertés publiques. Elle présente le travail d’observation de pratiques policières et du maintien de l’ordre et revient sur la criminalisation et la mise en danger des manifestants ou encore sur la création du statut d’observateur.